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rons de Kertch, que de 18 à 20 copecs le poud, au lieu de 70 à 80 qui en est le prix général pour tous les autres consommateurs Russes et étrangers (1).

N° 2.

Extrait du traité sur le commerce de la mer Noire, par Peyssonnel.

Commerce d'importation de la Circassie.

Quatre ballots de draps L. S. et Nisms, de piastres de 2 trois quarts à 3 le pic.

Vingt-cinq à trente mille pics de sandals ou taffetas légers de Scio, de 30 à 35 paras le pic.

Deux cents pièces dé coutnis de brousse, de 17 à 18 piastres la pièce.

Sept à huit mille pièces de bours de Magnésie, de piastres 2 un quart à 2 et demie la pièce.

Cinquante mille pièces d'indienne grossière de diverses qualités, depuis piastres 1 et demie jusqu'à 3 la pièce.

(1) Cet extrait, en faisant connoître aux négociants les avantages dont jouit le commerce avec la Circassie et la côte des Abazes, devient en même temps une preuve du constant desir de l'empereur Alexandre de parvenir à la pacification des peuples du Caucase.

Cinquante mille pièces de bocassins de diverses couleurs, excepté le noir qu'on ne trouve pas à y débiter, depuis piastres 2 et demie jusqu'à 6 la pièce, suivant la qualité.

Cent cinquante mille pièces de toiles d'Astar de toute espèce, depuis piastres i et demie, jusqu'à 2 un quart la pièce.

Mille pièces de dulbents ou mousseline pour les voiles des femmes : il y en a de diverses qualités, et depuis 20 paras jusqu'à 2 piastres le carré.

Sept à huit mille pièces de tchembertskaim-hané, de 18 à 20 paras le carré.

Trois à quatre mille fez ou bonnets de France et de Tunis, les premiers de 50 à 60 paras, et les autres de piastres i trois quarts à 2.

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Quatre à cinq cents ocques de soies teintes,

paras la dragme, et autant de soies filées, à 4 paras. La première sert pour les broderies des ceintures des culottes, dont on fait une grande quantité; la seconde est employée pour la couture. On y débite aussi environ cent ocques de cordonnet de soie.

Trois à quatre cents balles de coton en laine le plus grossier, qui s'y vend jusqu'à une piastre l'ocque.

Quatre à cinq cents ocques de coton filé, blanc, rouge, bleu et violet, dont la qualité règle le prix : le rouge et le bleu se vendent communément à 2 piastres l'ocque.

Quatre à cinq cents kebès ou couvertures de

yam

boli, depuis 2 jusqu'à 7 piastres, sans peluche et avec peluche, de 3 à 9 piastres.

Deux à trois cents pechtmals-kirkalem de Salonique, de piastres 2 trois quarts à 3 le pic.

Mille à quinze cents pechtmals du Caire, de 20 à

25 paras.

Cinq à six cents hawlis ou serviettes de bain, de 50 à 60 paras.

Trois à quatre cents ceintures de gerbé, blanches et rouges, de 60 à 70 paras la pièce.

Deux à trois mille paquets de fil de couture, de diverses couleurs, de 50 à 60 paras l'ocque.

Quinze à vingt balles de lin gris du Caire, de 20 à 25 paras l'ocque.

Il y a à Taman douze boutiques de teinturiers qui consomment chaque année environ cinq cents ocques d'indigo, et quelque peu de bois de teinture de diverses espèces : l'un et l'autre articles s'y vendent avec un grand avantage. J'en ignore le prix, depuis le rehaussement que la guerre à occasionné.

a

Trente à quarante fardes de café de Moka, dont le prix ordinaire est de 3 piastres l'ocque, qui monte même jusqu'à 4 dans des temps de disette. Le café de France y réussit bien, et se vend à proportion.

Quatre à cinq cents ocques de poivre, de piastres 2 un quart à 2 et demie l'ocque.

Deux à trois cents ocques de gingembre, dont les gens du pays composent une boisson très-forte avec du miel, de 25 à 30 paras l'ocque.

Quelque peu d'épiceries fines, surtout de noix muscades qui s'y vendent à 3 paras la pièce.

Cinq à six cents ocques d'étain, avec le sel ammoniaque, à 2 et demie piastre l'ocque.

Cent ocques de mercure, à 1 para la dragme, ce qui fait 10 piastres par ocque.

Trois mille quintaux de plomb pour les balles de fusil et pour les filets, de 14 à 15 paras l'ocque.

Deux mille ocques d'acier, de 26 à 28 paras l'ocque.

Deux à trois mille quintaux de fer en barres, de 8 à 10 paras l'ocque.

Cinquante à soixante balles d'encens, à 70 paras l'ocque.

Quatre à cinq cents quintaux de savon de Smyrne, et qui se vend de 20 à 25 paras l'ocque : il se consomme tout dans Taman. Les Circassiens se servent d'un savon qu'ils font eux-mêmes avec de la graisse de mouton.

Cinq à six cents couffes de riz du Caire et de Philipopoli, à 2 piastres le quilot.

Deux à trois cents quintaux de figues sèches de diverses qualités.

Deux à trois cents quintaux de raisins noirs.

Beaucoup de noix et noisettes.

Trois à quatre mille ocques d'olives noires, de 7 à 8 paras l'ocque: on ne porte point d'huile dans ce pays-là, parce qu'on y mange du beurre et de la mantègue, et que l'on y brûle de l'huile de poisson.

Cinq à six cents quintaux de nardenck.

Cinq cents quintaux de pestmès.

Cinq cents quintaux de pestil.

Quatre à cinq mille ocques de tabac de Kirdjali, de 25 à 30 paras l'ocque.

Dix mille ocques de tabac de Russie ouzoum-soba et maria-bache, de 12 à 15 paras l'ocque.

Cent balles de kénas, de 15 à 16 paras l'ocque.

Deux à trois cents ocques de fard blanc et rouge, appelé kirchen: toutes les femmes du pays, les Circassiennes, les Abazes, et celle des nogaïs du Kouban, en font un grand usage; il se vend à 2 paras la dragme, tant le blanc que le rouge.

Mille' touras de maroquins de Crimée, rouges et jaunes : les premiers à 60 paras la pièce, les seconds à 50.

Trois mille touras de méchins ou peaux teintes rouges, jaunes et noires; les rouges à 25 paras, et les autres à 20 paras la pièce.

Quatre à cinq mille paires de bottes de Crimée : les rouges à 2 piastres, les jaunes de 40 à 50 paras, les noires à 60.

Cinq mille paires de katirs rouges et noirs : ceuxci à 25 paras, les autres à 30.

Mille cuirs secs, de 3 à 4 piastres la pièce.

Deux à trois mille bois de selles de chevaux de Bachtcheseraï et de Caffa, de 30 à 40 paras la pièce.

Deux à trois mille paires de tébenguis de Carasou,

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