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constater que l'opinion qui a prévalu dans la Sous-Commission, tout en n'impliquant pas l'acceptation des propositions russes, n'exclut pas l'espoir que l'on réussira à trouver la voie menant au but d'introduire "un temps d'arrêt dans les budgets de la marine.

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Il reste avec la première Commission de confirmer ou d'infirmer par son vote, la proposition susmentionnée du Capitaine Schéine.

(Ibid., p. 46.)

(s.) BILLE.

(S.) SOLTYK,

(s.) SCHEINE.

(S.) CORRAGIONI D'ORELLI.

Opinions in 1907.-The opinions expressed upon the subject of limitation of armaments at The Hague conference in 1907 may be regarded as deliberate because resulting from the study and examination of the subject by various states in accord with the recommendations of the conference of 1899.

Great Britain. The British delegate expressed the opinion of his Government in a somewhat long statement. After reviewing the action of the Czar in inserting the question of limitation of armaments in the call for the conference in 1899, he showed that the expenditure for armaments had steadily increased between 1899 and 1907 on the part of most states. He asserted that Great Britain was decidedly in favor of the limitation of armaments if such a course was practicable. The British delegate said, in closing his remarks:

Mon Gouvernement reconnaît qu'il est du devoir de chaque pays de se protéger contre ses ennemis et contre les dangers qui peuvent le menacer. Il reconnaît de même que chaque Gouvernement a le droit et le devoir de décider ce qu'il convient à son pays de faire dans ce but. C'est donc seulement par la bonne volonté, la libre volonté de chaque Guvernement agissant de son propre chef pour le bonheur de son pays, que l'objet de nos désirs peut se réaliser. Le Gouvernement de Sa Majesté Britannique, reconnaissant que plusieurs Puissances désirent restreindre leurs dépenses militaires et que, par l'action indépendante de chaque Puissance, ce but peut être réalisé, a cru de son devoir de rechercher s'il y aurait des moyens de donner satisfaction à ces aspirations. Aussi nous a-t-il auto risé à faire la déclaration suivante:

Le Gouvernement de la Grande-Bretagne serat prêt a communiquer annuellement aux Puissances qui en agiraient de même le projet de construction de nouveaux bâtiments de guerre et les

OPINIONS OF STATES.

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dépenses que ce projet entraînerait. Cet échange de renseignements faciliterait un échange de vues entre les Gouvernements sur les réductions que, de commun accord, on pourrait effectuer. Le Gouvernement Britannique croit que, de cette façon, on pourait arriver à une entente sur la question des sommes que les États pourraient allouer à ce chapitre de leur budget.

Finalement, Monsieur le Président, j'ai l'honneur de proposer l'adoption de la résolution suivante:

La Conférence confirme la résolution adoptée par la Conférence de 1899 à l'égard de la limitation des charges militaires; et, vu que les charges militaires se sont considérablement accrues dans presque tous les pays depuis la dite année, la Conférence déclare qu'il est hautement désirable de voir les Gouvernements reprendre l'étude sérieuse de cette question. (Deuxième Conférence de la Paix, Tome I, p. 92.)

United States.-A communication from the American delegation announced its support of the British proposition.

France. The French delegation expressed approval of the British point of view.

Spain. A similar communication was made by the Spanish delegation.

Argentine Republic and Chili.-The delegates from Argentine and Chilian Republics presented a communication setting forth the agreement between those two states by which their naval armaments had been limited.

Russia. Recalling the fact that the Czar in 1899 had placed the subject of limitation of armaments at the head of his program and had made it the corner stone of his proposition, the Russian delegate, who was president of The Hague conference of 1907, said:

Mais ici encore la pratique de la vie ne devait pas répondre à l'idéalité du vou. Ainsi que je viens de le signaler, deux État seuls, la République Argentine et le Chili, ont pu le réaliser en concluant une convention de désarmement, dont j'ai eu l'honneur de vous donner lecture. La plupart des Puissances européennes avaient d'autres préoccupations. A peine la Conférence avait-elle terminé ses travaux, que des désordres surgis dans un Empire de l'Asie orientale obligèrent les Gouvernements à y intervenir à main armée. Peu de temps après, une des grandes Puissances européennes se trouva engagée dans le Sud de l'Afrique dans une lutte qui exigea de sa part un grand effort militaire. Enfin, es dernières années, l'Extrême-Orient fut le théâtre d'une guerre colossale dont la liquidation est à peine terminée. Faut-il parler

aussi des luttes coloniales et des difficultés diplomatiques qui purent obliger momentanément telle Puissance à augmenter ses armements? Le résultat en fut que les Gouvernements, loin de pouvoir s'occuper, conformément au vou exprimé par la Conférence, des moyens de limitation des armements, durent au contraire les augmenter dans des proportions que vient de vous indiquer en chiffres S. Exc. Sir Edward Fry.

C'est en considérant ces circonstances, Messieurs, que le Gouvernement russe a êvité d'inscrire cette fois dans le programme de la Conférence qu'il a proposé aux Puissances, la limitation des armements. Il jugeait d'abord que cette question n'etait pas mûre pour être discutée avec fruit. Il ne voulait ensuite pas provoquer de discussions qui, comme l'expérience de 1899 l'a démontré, ne pouvaient, contrairement au but qu'on poursuivait en commun, qu'accentuer entre les Puissances un désaccord en donnant lieu à des débats irritants. Il était pour sa part décidé à ne pas y participer et savait que c'était également la résolution de quelques autres Grandes Puissances.

Pourtant, les semences jetées lors de la première Conférence ont germé en dehors de l'action des Gouvernements. Un mouvement très accentué de l'opinion publique s'est produit dans différents pays en faveur de la limitation des armements, et les Gouvernements, dont les sympathies pour le principe n'ont pas diminué, malgré les difficultés de l'exécution, se trouvent en face de manifestations qu'ils ne sont pas en mesure de satisfaire.

C'est ainsi, Messieurs, que le Gouvernement britannique, traduisant ses propres préoccupations et se faisant l'organe du sentiment public, témoigna son intention d'attirer tout de même sur la question de la limitation des armements l'attention des Puissances réunies en Conférence à La Haye et que son premier délégué vient de nous saisir du vou que le Cabinet de Londres voudrait voir émis par nous.

Je ne trouve, pour ma part, aucun autre moyen de témoigner l'intérêt que les Puissances portent à cette question. Si elle n'était pas mûre en 1899, elle ne l'est pas d'avantage en 1907. Rien n'a pu être fait en cette voie et la Conférence se trouve aujourd'hui tout aussi peu préparée à l'aborder qu'alors. Toute discussion, stérile en elle-même, ne serait que nuisible à la cause qu'on a eu en vue en accentuant les divergences d'appréciation sur les questions de fait, tandis qu'il y a unité d'intentions générales qui pourraient un jour trouver leur réalisation. (Deuxième Conférence de la Paix, Tome, I, p. 94.)

Hague wish, 1907. The conference at The Hague in 1907 was able to reach no conclusion other than that the Governments "taking into consideration the proposals made at the conference. may examine the possibility of

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an agreement as to the limitation of armed forces by land and sea, and of war budgets."

Convention of Argentine and Chili, 1902.--In 1902 the Argentine and Chilean Republics agreed upon a convention in regard to the limitation of armaments for a period of five years. The essential portions of this convention

are:

ARTICLE PREMIER. Dans l'esprit de dissiper tout motif d'inquiétude et de méfiance dans l'un ou l'autre pays, les Gouvernements du Chili et de la République Argentine, désistent d'entrer en possession des navires de guerre qu'ils ont actuellement en construction ainsi que de faire pour le moment de nouvelles acquisitions.

Le deux Gouvernements conviennent de plus réduire leurs escadres respectives, et à cet effet ils poursuivront leurs pourparlers en vue d'arriver à un accord qui établisse une équivalence raisonnable entre les deux escadres. Cette réduction de la flotte se fera dans le délais d'un an à compter de la date de l'échange de la présente Convention.

ARTICLE 2. Les deux Gouvernements s'engagent à ne pas augmenter leurs forces navales pendant une durée de cinq ans, avec la condition p ur celui des deux qui aurait l'intention d'augmenter ses forces de donner à l'autre Gouvernement avis préalable, en le prévenant dix-huit mois d'avance. Il est entendu que demeure exclu de cet engagement tout armement relatif aux fortifications des côtes et des ports, l'un et l'autre pays conservant également toute faculté pour acquérir tout engin flottant destiné exclusivement à la défense des côtes et des parts, tels que sous-marins, etc.

General view.-The broad view which was taken in the conferences at The Hague in 1899 and 1907 show how difficult it is to reach a basis upon which to negotiate for the limitation of armaments. The propositions made at The Hague and elsewhere have received attention, but none have seemed to appeal to the nations of the world as immediately practicable. The proposition for an "international armament holiday" or for an agreement to fix a period during which preparations for war should cease has been made and has been given support. The practical method of carrying out such an agreement has, however, presented many difficulties.

The convention of 1902, between the Argentine and Chilean Republics, shows what may be done where the conditions are similar and where the disposition exists.

Other agreements and understandings show a gradual development of policy in regard to limitation of armaments. The testimony seems to be that before a practical means of restricting preparation for war can be found the actual conditions confronting the various States must be much more fully understood and the subject must receive much more careful attention in all its bearings. This is evident in the review of the positions assumed at The Hague in 1899 and 1907, as well as in subsequent negotiations.

Conclusion. In view of the evident differences of opinion and difficulties the wish expressed at The Hague in 1907 may be reaffirmed, viz, that the Governments "examine the possibility of an agreement as to the limitation of armed forces by land and sea and of war budgets."

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