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associated with habits of life favourable to health, gives every reason to believe that his Lordship might have lived to a great age.

"The immediate cause of his Lordship's death was a wound of the left pulmonary artery, which poured out its blood into the cavity of the chest. The quantity of blood thus effused did not appear to be very great: but as the hemorrhage was from a vessel so near the heart, and the blood was consequently lost in a very short time, it produced death sooner than would have been effected by a larger quantity of blood lost from an artery in a more remote part of the body. The injury done to the spine must of itself have proved mortal, but his Lordship might perhaps have survived this alone for two or three days; though his existence protracted even for that short period, would have been miserable to himself, and highly distressing to the feelings of all around him.

"W. BEATTY."

FRENCH ACCOUNT OF THE BATTLE OF TRAFALGAR.

No Official report of the BATTLE of TRAFALGAR by the French Commander-in-Chief, or by any other French Officer, has ever appeared; nor did the "Moniteur," the organ of the French Government, contain a single line to indicate that such an event had taken place. The silence of the "Moniteur" on the subject is the more remarkable, because it regularly transferred to its pages from the English Journals, notices of the movements of our Ships, and even quoted the English Newspapers which were filled with accounts of the Battle. A still more extraordinary instance of the restraint imposed upon the "Moniteur" was shown by that Journal on the 30th of November, when it mentioned the proclamation in the London Gazette of the 18th of that month, commanding a general Thanksgiving to be observed on the 5th of December, but carefully suppressed that it was "for the late signal and important Victory obtained over the Combined Fleets of France and Spain."

The "Journal de Paris" of the 16th Frimaire, An xiv., i. e. 7th of December 1805, printed, though with some variations, a translation of one of the Spanish accounts' of the disastrous state of our Fleet, which represented that six Sail of the Line were sunk, one burnt, and one stranded; and it actually added to the falsehood, the audacious assertion, that the statement was taken from Vice-Admiral Collingwood's report to the Admiralty:

"Londres, 26 Novembre.

"Dans les cercles, aux loges de spectacles et dans les bals, les dames en grande parure portent une couronne de cyprès en mémoire de Lord Nelson.

"La mort de Lord Nelson n'est pas la seule grande perte que nous ayons à déplorer dans le terrible Combat que notre Flotte a livré devant Cadiz, à la Flotte Combinée. On jugera des autres en lisant l'extrait suivant du rapport que le Vice-Amiral Collingwood a envoyé à l'Amirauté ;

"ETAT DE L'ESCADRE ANGLAISE, APRES LE COMBAT DU
19 OCTOBRE, 1805.

"VICTORY, de 100 canons, démâté de tous ses mâts dans le combat, ou lorsqu'il coupa la ligne; l'Amiral Nelson, blessé, mourut sept heures après le combat.

Vide a subsequent page.

"LE PRINCE DE GALLES, 98, coulé dans le combat.

"LE BRITANNIA, 100, démâté et coulé dans le combat.

"LE NEPTUNE et LE PRINCE, 98, coulés ; les mâts du premier et le gouvernail du second, se trouvent sur la côte de Conil.

"LE DRIOGNAUTE, 98, démâté et coulé dans le combat.

“LE TEMERAIRE, 98, abordé par L'AIGLE, vaisseau Français, qui Ini a tué beaucoup de monde.

"LA QUEEN, démâté du mât de hune et d'artimon; sa carcasse en mauvais état est à Gibraltar.

"LE CANOPUS, 80, démâté et placé à côté du Ponton, à Gibraltar. "LE DONNEGAL, 74, démâté, à la côte de Barbarie.

“LE TIGRE*. 74, coulé dans la plage de Sainte Marie.

"LE TONNANT, 80, démâté de son grand mât, à Gibraltar. "LE SPENCER*, 74, coulé après le combat.

"LE SPARTIATE, 74, remarqué par une Frégate demandant du

secours.

"LE DEFENS, 74, brûlé par l'Escadre, au nord-ouest.

"LE SWICSURE, 74, démâté du petit mât de hune, à Gibraltar. "LA REINE, 98, démâté, à la côte d'Afrique.

"LE LEVIATHAN, 74, à la voilé, démâté du petit mât de hune. “LE ZELE*, 74, beaucoup d'avarie; sa carcasse à Gibraltar. "LE CONQUERANT, 74, à la voile.

"LA REVANCHE et L'ACHILLE, à Gibraltar, le deuxième sans une vergue de hune.

"LE COLOSSUS et LE MINAUTORE, 74, échoués à la côte du Conil et de St. Lucas.

"LE MARS, BELLEROPHON, 74, et le POLIPHEMUS, 64, à la voile, le troisième sans mât d'artimont.

"LE CARNE 't, démâté de son grand mât, à la voile.

"HARDI, ou L'EFFRONTE, en pagaille, à la voile (c'est-à-dire presque défarienté).

"VAISSEAUX QUI ONT JOINT L'ESCADRE, A 5 HEURES DE RELEVEE, LE 21 OCTOBRE.

"LE DUC DE YORCк †, 90, à la voile.

"LE ROYAL SOUVERAIN, 110, coulé avec 400 mille livres sterlings qu'il avoit à bord, pour Malte.

"LE LEGER†, 80, remorqué par une frégate.

"LE RELAMPUYO7t, 74, à la voile de conserve avec

Suédois.

"L'ACHILLEST, 74, à la voile.

un navire

"Ce rapport est un éclatant témoignage rendu à la valeur des Français. Cinq Vaisseaux de Ligne et un Sloop partis le 19, pour aller rejoindre la Flotte en station devant Cadiz."

2 None of these (*) Ships were in the Battle.

The "Queen" is already mentioned, and the Ship meant was probably the "Orion."

4 Probably intended for the "Carnatic," then an old Receiving Hulk at Plymouth. 5 Query, the "Defiance.”

6 There were no Ships of those (†) Names in the British Navy.

7 i. e. the "Lightning." This Ship is included in the preceding list, possibly meant for the "Thunderer."

8 Apparently a mistake for the "Eagle," but that Ship was not in the Battle.

Twenty-nine British Sail of the Line are thus represented to have been in the Battle, and five more are said to have joined in the afternoon of the same day, making in all thirtyfour Line of Battle Ships. Of the twenty-nine enumerated, eight, viz., the "Prince of Wales," "Queen," "Canopus," "Donegal," "Tigre," "Spencer," "Zealous," and "Le Carne" (probably the "Carnatic"), were not in the Action. Two "Queens" are mentioned, but the second was evidently intended for the "Orion," which Ship was present. Of the five Ships which are said to have joined in the afternoon of the 21st (though no such junction took place until the 23rd), the Royal Sovereign led the Lee division into the Battle, and was the first British Ship that opened her fire. There were no such Ships in the British Navy as the "Duke of York," "Le Leger," or the "Relampuyo," and the "Achille” was included among those previously mentioned. By the "Relampuyo," the "Thunderer" was perhaps meant; and as that Ship was in the Battle, she should have been included in the first list. "L'Achille" was no doubt meant for the "Eagle," which Ship, however, was neither in the Action, nor joined the British Fleet afterwards. Those of our Ships which were actually present and are not mentioned, were the "Belleisle," "Ajax," " Africa," and "Agamemnon"."

It is satisfactory, after such ridiculous statements, to be able to give the rational French History of the Battle, in the celebrated work entitled "Monumens des Victoires et Conquêtes des Français;" and which it has not been thought advisable either to translate or abridge.

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"Quoiqu'il en soit du motif qui l'y décida, l'Amiral Villeneuve sortit de Cadix avec sa flotte, le 19 Octobre. La manière dont il la partagea en escadres et en divisions donne quelque poids aux assertions des écrivains Anglais. 'Dans le principe,' disent-ils, Villeneuve, croyant que la flotte Anglaise n'était composée que de vingt-un vaisseaux, avait eu l'intention de l'attaquer en ligne, suivant l'usage ordinaire, avec un pareil nombre de vaisseaux, tandis que les douze restans, choisis parmi les meilleurs voiliers pour former un corps de réserve, devaient, une fois le combat commencé, venir doubler la ligne Anglaise et en mettr eune partie entre deux feux. En effet, Villeneuve avait divisé ses forces en deux parties distinctes. La première, désignée sous le nom de ligne de bataille, était composée de trois escadres, chacune de sept vaisseaux, ou vingt-un vaisseaux

The "Naval Chronicle" for 1805 (vol. xiv. p. 377), reprinted from "The Herald," what purported to be a translation of the "First Bulletin of the Grand Naval Army," describing the Battle; dated "Head Quarters, Cadiz, October 25th," and which was said to have been taken from the "Moniteur;" but it is not in that Journal, and is such a perfect travesty of the facts, that it is presumed to have been an English parody of those mendacious Bulletins of the "Grand Army" which continually disgraced the "Moniteur."

en tout; la seconde, appelée corps de réserve, était composée des douze vaisseaux restans, partagés en deux divisions égales. Cette formation fut mise à l'ordre de la flotte avant le départ et exécutée dès la sortie; elle se retrouve à peu de chose près dans l'ordre suivant lequel étaient rangés les vaisseaux lors du combat que nous allons raconter.

"En exposant les conjectures qu'on forma sur les intentions de Villeneuve lorsqu'il sortit du port de Cadix, nous ne les donnons que comme telles. Sans en former nous-mêmes, nous allons émettre nos doutes sur une partie de celles-ci, et rapporter des circonstances qui les affaiblissent. D'abord, il ne nous paraît pas certain que Villeneuve soit sorti dans l'intention de livrer combat aux Anglais, et de rentrer dans le port pour y mettre en sûreté ses prises s'il était vainqueur, ou pour s'y réparer s'il était battu en effet, il avait pris à bord de ses vaisseaux toutes les troupes qui avaient fait la campagne avec lui, et l'on ne s'encombre pas ainsi d'hommes quand on sort uniquement pour aller combattre. D'un autre côté, les vaisseaux Espagnols n'avaient pas embarqué de troupes, et cette circonstance prouverait que la Flotte Combinée ne sortait pas pour aller tenter une expédition contre quelqu'une des possessions Britanniques. Ce qui paraîtrait plus probable, c'est que, la guerre continentale et l'absence de Napoléon ayant fait ajourner le grand plan contre l'Angleterre, il était inutile que Villeneuve demeurât à Cadix avec ses vaisseaux, et qu'il avait eu ordre de les ramener dans un port de France. La sortie des vaisseaux Espagnols n'aurait été, en ce cas, qu'un mouvement pareil à celui qu'avait fait, neuf ans auparavant, l'escadre de l'Amiral Solano, lorsqu'elle sortit pour assurer le passage de l'escadre Française de Richery; le combat conséquemment n'eût été qu'un événement accidentel, et non l'objet principal de la campagne. Quant à l'époque choisie par Villeneuve pour effectuer son mouvement, elle a pu l'être par tant de motifs divers, qu'on ne voit rien là qui détruise ni qui confirme le reste des conjectures que nous avons rapportées. La vérité sur ce point sera publiée un jour; mais à présent ceux, en bien petit nombre, à qui elle est connue, ont peut-être intérêt à la cacher, ou ne sont pas assez indépendans pour oser la dire.

"Il faisait presque calme, le 19, et huit ou dix bâtimens seuls purent sortir de la rade de Cadix. Le 20, la brise variable du S. E. au S.S.E. étant devenue plus forte, le reste de la Flotte Combinée mit dehors les signaux de la tour de Cadix et ceux des frégates chargées d'éclairer la route annonçaient en ce moment dix-huit voiles au sud. A midi, tous les bâtimens étant ralliés, l'Amiral fit former l'ordre de marche sur trois colonnes, la flotte se dirigeant au S.O. A quatre heures, les vents changèrent et commencèrent à souffler, quoique faiblement, de la partie du S.S.O: l'ordre fut donné de gouverner au S.E. La flotte fit peu de chemin pendant cette journée; elle eut constamment à vue plusieurs bâtimens ennemis; le soir on en comptait dix-huit. On aperçut, dès que la nuit fut tombée, des feux dans toutes les parties de l'horizon, depuis le S. jusqu'à l'O.N.O., et l'on entendit par intervalles des volées entières tirées par des bâtimens Anglais qui indiquaient à Nelson la

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