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in the days of old,

Stories plainly told,

Lovers felt annoy.

La troisième forme se compose de trois trochées;

exemple :

When our hearts åre mourning.

On y ajoute aussi une syllabe longue; exemple :

Restless mortals toil for nought,

Bliss in vain from earth is sought;
Bliss, a native of the sky,
Never wanders.....

Cette forme s'appelle anacréontique, ayant été fréquemment employée par le poète de Téos, Anacréon. L'accent, dans ces vers, se trouve sur les première, troisième, cinquième et septième syllabes.

La quatrième forme se compose de quatre trochées, ou huit syllabes; exemple:

Gold's the mighty source of pleasure!

Cette mesure ne prend que très-rarement une syllabe de plus.

La cinquième forme du vers trochaïque est aussi fort rare, elle se compose de cinq trochées; exemple :

all that walk on foot, or ride in chōriots,

All that dwell in palaces or garrets.

La sixième forme du vers trochaïque se compose de douze pieds ou de six trochées : la plus longue mesure admise dans la langue anglaise.

ōn ǎ mountain, stretch'd beneath å hōary willow.

Notez que dans la mesure du trochée, l'accent se place sur les syllabes du nombre impair.

L'emploi du dactyle, en anglais, est très-rare; il se compose de deux syllabes non accentuées et d'une syllabe accentuée; exemple :

From the low pleasures of this fallen nätŭre.

Le vers anapeste est de plusieurs espèces; le plus court se compose de trois syllabes ou d'un seul anapeste; exemple :

But in vain

They complain.

Mais cette mesure est ambiguë, car, en accentuant la première et la troisième syllabe, on la transforme en un trochée. La forme la plus simple de ces vers se compose de deux anapestes ou de six syllabes; exemple:

But his courage 'gån fail,

For no arts could avail.

On peut aussi y ajouter une syllabe brève de plus. La seconde forme d'anapeste se compose de neuf syllabes ou de trois anapestes; exemple :

Ŏ yě woods, spread your branches ǎpāce;
To your deepest recesses I fly;

I would hide with the beasts of the chase;
I would vanish from every eye.

Cette mesure est très-usitée et très-agréable à l'oreille.

La troisième forme d'anapeste se compose de douze syllabes ou de quatre anapestes; exemple :

May i govern my passion with absolute sway,
And grow wiser and better as life wears away.

Cette mesure admet aussi une syllabe brève à la fin; exemple :

on the warm cheek of youth, smiles and rõses åre blending.

On peut aussi retrancher une syllabe du premier pied; exemple :

When present wě love, and when absent ǎgrēě

i think not of iris, nor iris of me.

Mais on peut les varier par plusieurs combinaisons, c'est-à-dire, par l'addition d'autres pieds. Les vers le plus fréquemment employés sont ceux de dix, de huit, et de sept syllabes; les premiers surtout, dans les poèmes héroïques et épiques, dans les élégies, les buccoliques et les tragédies, et autres sujets, mais généralement dans les sujets sérieux.

On doit, dans ces sortes d'ouvrages, choisir et placer les mots de façon que l'accent tombe sur les seconde, quatrième, sixième, huitième et dixième syllabes, c'est-à-dire, sur les syllabes du nombre pair.

Les citations déjà faites offrent plusieurs exemples d'élision; elles sont de deux sortes :

La Synalèphe, ou la contraction de deux voyelles en une seule; on s'en sert lorsqu'un mot se terminant par une voyelle, est suivi d'un mot commençant par une voyelle, ne formant ainsi qu'un seule syllabe.

La Synérèse, qui confond deux voyelles brèves en une seule syllabe, ou qui supprime les voyelles brèves quand elles se trouvent suivies de L, M, Nou r, telles que les terminaisons sial, sion, etc.

Un vers se compose de pieds et de pauses. Les pauses sont de deux sortes les pauses de phrases, -marquées par des temps d'arrêt, pour désigner le sens, et les pauses harmoniques ou musicales; les dernières se subdivisent de nouveau en césurales et finales, ou pauses de suspension. Les pauses césurales servent à diviser le vers en parties égales ou inégales; les finales conservent la mélodie. C'est aussi par cette pause que, dans beaucoup de cas, nous distinguons la poésie de la prose.

On doit d'autant plus faire attention à cette pause qu'elle indique où finit le vers; autrement on confondrait la mesure avec le sens, et on détruirait ainsi la beauté du poème. C'est ce que prouvera l'extrait ci-après du Paradis perdu de Milton:

'Of man's first disobedience, and the fruit of that forbidden tree, whose mortal taste brought death into the world, and all our woe, with loss of Eden! till one greater man restore us, and regain the blissful seat: Sing heavenly muse: that on the top of Horeb, or of Sinai, didst inspire that Shepherd, who first taught the chosen seed, in the beginning, how, the heavens and earth rose out of chaos.....

Celui qui ne connaîtrait pas le Paradis perdu prendrait assurément, à la lecture, ces vers pour de la prose; mais il suffit d'observer la pause finale, pour rétablir la mesure.

La pause finale est celle qui doit se faire à la fin de

chaque vers, plus ou moins longue suivant qu'elle est ou n'est pas indiquée par l'auteur.

Il faut éviter de laisser tomber la voix à la fin de chaque vers, comme s'il y avait un point, ce qui détruirait entièrement le sens. Chaque vers doit être clairement détaché; dans le cas contraire, la poésie pourrait être facilement prise pour de la prose.

D'après ce qui précède, on verra que la pause finale ne consiste pas plus dans l'élévation que dans l'abaissement de la voix. C'est simplement une pause ou suspension sans aucun changement de voix, qui la distin. gue des pauses de phrases accompagnées d'un changement de note; de plus, les dernières affectent le vers, ce que ne font pas les premières.

Nous prendrons pour exemple l'extrait de Milton, déjà cité, et nous marquerons la pause césurale à chaque vers. Le lecteur observera la nécessité de faire une grande attention à la pause finale, car sept des vers cidessous se terminent sans aucune pause marquée.

Of man's first disobedience," and the fruit "
Of that forbidden tree," whose mortal taste"
Brought death into the world," and all our woe,
With loss of Eden," till one greater man

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Restore us," and regain the blissful seat,
Sing heav'nly muse!" that on the secret top
Of Oreb, or of Sinai," didst inspire"

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That Shepherd," who first taught the chosen seed "
In the beginning," how the Heav'rs and Earth"
Rose out of chaos."

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Si, comme l'observe M. Sheridan, on néglige la pause finale, les vers sont ainsi transformés en prose;

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