tragédie, et la Reine Mab. Ses ouvrages sont très immoraux. Sa femme a aussi publié quelques romans, on cite entre autres: Frankenstein. SHENSTONE (William,) poète, né en 1714, m. en 1763. Ses principaux poëmes sont: la Maîtresse d'école, 1741; des Elégies, et des Ballades. Sa ballade pastorale est citée comme une des meilleures de la langue.

SHERIDAN (Richard Brinsley), écrivain dramatique irlandais, né en 1751, m. en 1816. On lui doit de fort bonnes comédies, parmi lesquelles on remarque: les Rivaux; la Duègne, 1775; l'Ecole de la médisance, 1777, qui a eu pour traducteur M. Villemain; le Critique, etc. Son père a publié un très bon dictionnaire orthoépique, et un ouvrage sur l'élocution.

SIDNEY (sir Philip), prosateur. né en 1554, m. en 1586, a laissé un roman pastoral, intitulé l'Arcadie de la comtesse de Pembroke, qui eut un grand succès, 1591; Astrophel et Stella; Défense de la poésie, et quelques sonnets, etc.

SKELTON (John), prédicateur, et poète satirique, né vers 1460, m. en 1529, fut nommé lauréat. Ses poésies furent très populaires.

SMITH (Adam), métaphysicien écossais, né en 1723, m. en 1790, publia, en 1759, sa Théorie des sentiments moraux, et en 1776, Richesses des nations, le meilleur de ses ouvrages. Le premier a été traduit par Mme Condorcet, 1798; le deuxième par G. Garnier, 1822.

SMITH (Sidney), prédicateur et écrivain politique, s'est fait une grande réputation par le bon esprit de ses écrits; les Lettres de Plymley ont eu vingt éditions.

SMOLLETT (Tobias), historien et romancier écossais, né en 1721, m. en 1771. Ses romans ont eu une grande vogue; voici les principaux: les Aventures de Roderic Random, 1748; les Aventures de Peregrine et l'Histoire d'Angleterre, 1760. Pickle, 1754; Launcelot Greaves; La plupart de ses ouvrages ont été traduits en français.

SOTHEBY (William), poète, né en 1757, m. en 1853. On a de lui les poëmes de Constance de Castille, 1810, et l'Italie; une traduction des Géorgiques, de l'Iliade et de l'Odyssée. Il commença ces derniers à l'âge de 70 ans.

SOUTHEY (Robert), poète, né en 1774, m. en 1845. Révolutionnaire outré, il débuta, en 1794, par un poème révolutionnaire, intitulé: Wat Tyler; deux ans plus tard il en écrivit un autre du même genre, Jeanne d'Arc. Il reçut une pension du gouvernement, et fut nommé lauréat en 1815. Voici ses principales œuvres: Thalaba, 1803; la Malédiction de Keama, 1810, son chef-d'œuvre; Roderic, le Dernier des Goths, SMITH (Horace), romancier con1814; les ballades Jeanne, fille temporain, a publié plusieurs oùd'Auberge, et Saint-Gualbert. Le meilleur de ses ouvrages est la Vie' vrages, dont voici les principaux : Brambletye-House; Tor Hill; Zil- de Nelson. Il a aussi laissé l'Histoire lah; The Moneyed man, son meil- du Brésil; de la Marine anglaileur; Adam Brown, etc. En colla-se, etc. Ses œuvres ne sont nulle boration de son frère James, il publia The Rejected addresses pour SOUTHWELL (Robert), poète, l'ouverture de Drury Lane théâtre, | né en 1568, m. en 1595. On a de lui à Londres. Saint-Peter's complaint, et quel

ment estimées.

ques poésies diverses qui ne sont pas sans mérite.

SPENSER (Edmund), poète lauréat, né vers 1553, m. en 1598-99, si connu par son poëme de la Reine des Fées, publié en 1590-6, a laissé d'autres poésies, parmi lesquelles en remarque le Calendrier du Berger; le Chêne et l'Eglantier, etc.

STEELE (sir Richard), écrivain irlandais, né en 1671, m. en 1729, débuta par quelques pièces de théâtre qui n'eurent pas un grand succès. En 1789, il devint journaliste et publia, avec Addison, le Babillard, ensuite le Spectateur, puis le Guardian (tuteur), qui ont fait sa réputation. Sa meilleure comédie est intitulée: Conscious Lovers. STERNE (Lawrence), ecclésiastique et romancier irlandais, né en 1713, m. en 1768. Ses meilleurs ouvrages sont: Tristram Shandy, 1759 à 67, et le Voyage sentimental, 1768.

STEWART (Dugald), philosophe écossais, né en 1755, m. en 1828. On lui doit la Philosophie de l'esprit humain; Esquisses de Philosophie morale; Essais philosophiques; la Philosophie des facultés actives et morales. Ses ouvrages ont été traduits en français.

STRYPE (John), biographe, né en 1643, m. en 1757. On a de lui le Vie de Cranmer, 1649, et de plusieurs autres hommes d'église, et les Annales de la Réformation, etc. Ses ouvrages sont très estimés.

SWIFT (Jonathan), ecclesiastique et critique irlandais, né en 1667, m. en 1745, s'est rendu fameux par ses Voyages de Gulliver et son Conte du Tonneau. Tous les deux ont été traduits en français. On a aussi de lui des poésies, etc.

T.

TANNAHILL (Robert), chansonnier écossais, né en 1774, m. en 1810. Ses chansons ont une grande réputation.

TATE (Nahum), poète lauréat, né en 1652, m. en 1715. Le plus connu de ses ouvrages est la Version of the Psalms.

TAYLOR (Jeremy), théologien célèbre, né en 1613, m. en 1667. Ses ouvrages cités sont: la Liberté de précher, 1647, et Exercices sur la sainte vie et la sainte mort, 1650. Ses ouvrages sont très remarquables.

TENNANT (William), poète écossais contemporain. On lui doit le poëme d'Anster Fair; le Thane of Fife, etc.

THACKERAY (W. M.), écrivain comique contemporain, a publié le Paris sketch book, 1840; Comic Tales and Sketches, 1841, Irish Sketch book, 1842, son meilleur ouvrage.

THOMSON (James), poète, né en 1700, m. en 1748. On lui doit des poëmes très remarquables, entre autres les Saisons, publiées en chants; l'Hiver, 1726; l'Eté, 1727, le Printemps, 1728; elles ont été traduites en vers par Poullin; la Liberté, 1752; le Château de l'Indolence, 1745. Il a aussi publié 3 tra

SUCKLING (sir John), poète chansonnier, né en 1608, m. en 1641. Sa poésie est spirituelle et vive; on cite surtout sa Ballade surgédies, qui n'ont pas eu de succès. un mariage.

SURREY (Thomas Howard earl de), poète, né en 1516, m. en 1547. Le style de ses poésies, qui sont toutes légères, est très correct. On lui doit l'introduction des vers blancs dans la poésie anglaise.

TROLLOPE (Mme), romancier contemporain, débuta en 1852 par: Mœurs domestiques des Américains, qui furent suivies d'un grand nombre d'autres ouvrages; entre autres on remarque la Veuve Barnaby, 1839, et Une Faute, 1859.

TUCKER (Abraham), écrivain | lui un' Dictionnaire critique de moraliste, né en 1705, m. en 1744, prononciation, le meilleur de la a laissé la Light of Nature; l'Avis langue; un Dictionnaire des rimes; d'un Gentilhomme campagnard à les Principes de l'élocution. son fils.

TURNER (Sharon) historien, WALLER (Edmond), poète, né né en 1768, m. en 1847, publia en en 1605, m. en 1687. Il a laissé un 1799, l'Histoire des Anglo-Saxons, Poëme sur l'amour divin, des continué jusqu'à la mort d'Elisa-poésies, des discours et des lettres, beth, 1826-9; Histoire sacrée du monde, 1836-39.

TYTLER (Patrick Fraser), historien contemporain, a publié une Histoire d'Ecosse, depuis la mort d'Alexandre III jusqu'à la réunion des deux couronnes d'Angleterre et d'Ecosse. On lui doit encore la Vie de sir Walter Raleigh, et les Vies des hommes illustres d'E

cosse.

U.

UDALL (Nicholas), un des premiers écrivains dramatiques, né en 1506. On n'a de lui que: Ralph Royster Doyster, écrit vers 1551.

USHER (James) Usserius, prélat irlandais, né en 1581, m. en 1656, connu comme historien et chronologiste. C'est lui qui a donné la date de 4004 pour la naissance J. C. On lui doit: Annales veteris et novi Testamenti, 1650; et Britannicarum ecclesiarum antiquitates, 1639, et quelqeus ouvrages de controverse.

V.

VANBRURGH (sir John), auteur dramatique, né vers 1672, m. en 1726. On lui doit plusieurs comédies de mérite, entre autres la Rechute, 1697; Esope, et la Provoked wife, 1689; l'Ami faux; la Ligue (Confederacy); et le Mari en colère. La mort le surprit lorsqu'il composait cette pièce, qui fut terminée par Colley Cibber.

W.

WALKER (John), philologue, né en 1732, m. en 1807. On a de

WALPOLE (Horace), né

en

1718, m. en 1797. On doit à cet
écrivain des Doutes historiques
sur la vie et sur le règne de Ri
chard III, 1768; sa Correspon-
dance particulière, regardée com
me modèle du style épistolaire; un
Catalogue des royaux et nobles
auteurs; la Mère mystérieuse,
tragédie qui ne fut pas jouée; le
Château d'Otrante, roman terri-
ble; Anecdotes sur la peinture en
Angleterre, 1761; Mémoires sur
George II;
les dernières années du règne de
deux derniers ouvrages sont po-
de George III. Les
sthumes.

poète, né en 1593, m. en 1683. Le
WALTON (Isaac), biographe et
meilleur de ses ouvrages est le
Parfait pécheur à la ligne, poè-
me sous forme de dialogue.

WARBURTON (William), prélat et écrivain, né en 1698, m. en 1779. Parmi ses ouvrages, 'on cite un traité sur l'Alliance entre l'E-. glise et l'Etat, 1736; Essai sur les hieroglyphes égyptiens, etc. Il a aussi publié des éditions de Shakspeare et de Pope.

contemporain. En 1825 il publia WARD (R. Plumer), romancier maine; en 1827, De Vere; De un roman religieux, intitulé: TreClifford, 1841; Chatsworth, 1844. Ses ouvrages brillent par intrigue.

WARTON (Joseph), littérateur, né en 1722, m. en 1800. On a de lui une traduction en vers des Eglogues et des Géorgiques de Virgile, des Odes; on cite entre autres l'Ode à l'Imagination; les Essais sur la poésie pastorale, épique

et didactique, etc. Son frère Tho- | remarque le poëme de Watty et mas, nommé poète lauréat, a aussi Meg, 1792. En 1808, il publia le publié un excellent ouvrage, inti- premier volume de son Ornitholotulé: Histoire de la poésie anglaise gie américaine, qu'il porta à 8 vol. depuis la fin du XIe siècle jusqu'au XVIII, et d'autres écrits de mérite.

WITHER (George) poète, né en 1588, m. en 1667, publia un volume de ses poésies sous le titre de MisWATTS (Isaac), poète religieux tress of Philarete, 1622-35; Colet prosateur, né en 1761, m. en lection of Emblems anciens and 1748, s'est fait une grande réputa-modern; Quickened with metrical tion par ses Psaumes et ses Hym-illustrations; Adresse à la Poésie; nes pour les enfants; un autre de Noël, poëme, etc. ses ouvrages, Logique, a eu un grand succès. Il écrivit d'autres œuvres de piété.

WEBSTER (John), auteur dramatique, m. vers 1638, a laissé quelques drames, dont voici les principaux: la Duchesse de Malfy; Guise, ou le massacre de France; Appius et Virginie; le Diable blanc, ou Vittoria Corombona.

WOLCOT (John), poète, connu sous le nom de Peter-Pindare, né en 1738, m. en 1813. Ses principales œuvres sont des Odes satiriques et un poëme, la Louisiade.

WORDSWORTH (William )', poète et lauréat, né en 1770, débuta à 23 ans par le Evening walk, and Descriptive sketches; depuis, il a publié plusieurs poëmes, dont voici WESLEY (John), ministre non-White Doe of Rylstone, le Wagles principaux l'Excursion, le conformiste, né en 1703, m. en 1791, est plus connu comme fonda- goner, Peter-Bell, etc. teur du Méthodisme que par ses écrits; il a laissé des Sermons; le Papisme examiné de sangfroid. etc., etc.

WYATT (sir Thomas), poète, né en 1503, m. en 1541. On a de lui des Sonnets, des Odes, des Satires, des Ballades, etc.

WHISTON (William), théologien WYCHERLEY (William), écriet mathématicien, né en 1667, m. vain dramatique, né en 1640, m. en 1752. Entre autres de ses ouvra- en 1715. On lui doit les comédies ges on cite sa Théorie de la Terre, de Love in a wood, 1672; le Gent1696; l'Exposé de la chronologie leman dancing master, 1673; la de l'Ancien Testament et de l'Har-Country wife 1675; le Plain dealer, monie des quatre Evangiles, 1702; Il a aussi publié quelques poésies. le Christianisme primitif rétabli,

1771; Mémoires de sa propre vie,

1749-50), etc.

WHITEHEAD (William), poète lauréat, écrivain dramatique, né

Y.

YOUNG (Edouard), poète, né en en 1715, m. en 1785. On lui doit la 1681, m. en 1765, s'est fait contragédie du Père Roman; la comé-naître par ses méditations en vers, die The School for Lovers, et quel-intitulées Night Thoughts. On a ques poëmes assez remarquables. aussi de lui des Poésies diverses, un poëme sur le Jugement dernier, et deux tragédies: Busiris, 1719, et la Vengeance, 1721.

WILSON (Alexander), poète et naturaliste écossais, né en 1766, m. en 1813. Parmi ses poésies, on

Imprimerie de Guiraudet et Jouaust, rue Saint-Honoré, 313.